Mes valeurs
Sous l'eau, sur l'eau
(2002-2008)
C’est avec ce bagage universitaire que je débute ma carrière chez AREVA TA (Technicatome aujourd’hui).
La société conçoit, installe et maintient les chaufferies nucléaires embarquées dans les sous-marins nucléaires et le Porte-Avion Nucléaire Charles de Gaulle.
Les essais de nuit, dès que le sous-marin arrive dans les arsenaux, les campagnes de radioprotection à quai et en mer deviennent ma routine. La Marine Nationale n’est pas du genre à accepter les retards, les « bateaux » doivent rester opérationnels et repartir en patrouille le plus vite possible !
Le niveau d’exigence est très élevé. On peut être appelé à tout moment et la préparation est cruciale. Il faut vérifier sans cesse son matériel, s’assurer qu’il est toujours opérationnel.
Ce passage chez AREVA TA comme on l’appelle à l’époque me donne aussi l’opportunité de faire de la conduite d’une « pile nucléaire » (réacteur de faible puissance), d’animer des travaux pratiques en zone contrôlé dans le cadre du CEFRI.
Ma dernière mission chez AREVA TA a consisté à démarrer et exploiter un électrolyseur de type PEM pour le compte de la DGA sur un site du CEA DAM.
C’est à l’occasion de cette expérience que j’ai pu me frotter pour la première fois non seulement au démarrage d’une installation pilote mais aussi au monde de l’hydrogène et de l’exploitation d’un électrolyseur.
À l'étranger
(2008-2012)
Travailler dans un grand groupe donne parfois des opportunités hors du commun, encore faut-il savoir les saisir !
Une annonce sur l’intranet présente un poste dans la prévention des risques à l’étranger sur un grand chantier de construction.
Je tente ma chance.
Gagné ! Je pars en Finlande sur le site de construction de la centrale nucléaire d’Olkiluoto n°3, alors un des plus grands chantiers de construction d’Europe.
Plusieurs milliers d’ouvriers de plus de 30 nationalités s’affairent sur le site en 3-8.
Mon rôle ? Coordonner la sécurité du chantier en tant qu’adjoint au manager HSE d’AREVA, alors maître d’œuvre pour l’ilôt nucléaire (la partie turbine était gérée par SIEMENS).
Armé de mon équipe, ma « dream team HSE » (10 officiers de terrain), je dois faire face aux responsables HSE d’une vingtaine de sous-traitants. C’est ensemble que nous devons trouver les solutions pour que le chantier avance avec le moins d’accident possible. Le défi est à la dimension du chantier : énorme.
Les différences de langue, de culture, le retard sur le planning, tous les ingrédients sont réunis pour un cocktail explosif et me donner en réalité bien plus que quatre ans d’expérience.
Retour en France,
Start'UP Nation
(2012-2023)
Le retour au bercail se fait sur un pari : je vais tenter ma chance dans le monde des start’up.
Pourquoi un pari ? Une start’up ne peut vivre de son chiffre d’affaire et doit donc lever des fonds pour développer son concept. Cela lui donne un horizon financier de 12-18 mois et à chaque fin d’échéance, le destin de la société est de nouveau suspendu à la réussite de la prochaine levée de fond.
Certains trouveront cette incertitude récurrente trop dur à supporter, j’ai trouvé ça stimulant.
C’est donc informé qu’une jeune pousse démarre son activité dans ma région, que je tente ma chance et décroche un poste de « chef de projet prototype ». Il fallait bien mettre un intitulé au poste… maintenant je pense « qu’homme-orchestre » aurait été plus à propos.
C’est donc comme le tout premier embauché que je participe au démarrage simultané de deux start’up : HEVATECH et ERGOSUP.
On me donne les clés d’un bâtiment vide et la mission de l’aménager afin de démarrer une activité de R&D.
Installation d’infrastructure, aménagement d’atelier, montage de laboratoire, de bureaux font partie de mon quotidien.
On n’oublie pas le montage et le démarrage de prototype qui occupent une place importante dans ma mission.
Je bascule définitivement d’Hevatech à ERGOSUP en 2015 et y consacre tout mon temps.
Nous passerons de 5 employés en 2015 à plus de 30 en 2019. Les prototypes se multiplient, la connaissance avance et le procédé s’affine.
En plus des responsabilités de chef d’établissement, je m’occupe du suivi de production et du démarrage des prototypes, de la représentation de la société au sein d’instances comme l’AFNOR, France Hydrogène ou encore sur les salons.
Je prends entre autre la casquette de Chef de Projet pour organiser notre participation au CES de Las Vegas en 2019. Le stand, les maquettes de démonstration, le voyage de l’équipe, l’expédition de matériel à l’autre bout de la planète, je m’occupe de tout et à distance !
Un nouveau départ
(2023 À nos jours)
En 2023 l’histoire d’ERGOSUP se termine (comme pour 9 start’up sur 10 malheureusement) et c’est l’occasion pour moi de me lancer un nouveau défi : l’entreprenariat.
Vous l’aurez compris, j’adore les challenges !
Celui-ci est de taille : capitaliser sur mon expérience et mes compétences acquises tout au long de mon parcours professionnel pour venir répondre aux demandes de support dans des champs aussi variés que la formation professionnelle et universitaire, l’analyse de risque, le montage et le démarrage de machines spéciales ou encore le conseil en gestion d’infrastructure industrielle.
Vous voulez en savoir plus ?